Yey, on a décidé grâce aux messages en commun facebook que tous les lundis soir, ce serait « Monday Apéro »

Donc on a commencé chez Hania qui a dégoté pour cet été un super appart en coloc dans le 15^ème.

Ce fut l’occasion de disserter pendant 15 minutes pour chacun de nous sur « nos 6 mois à l’étranger » (car on est pratiquement tous partis en Erasmus), de nous plaindre de nos stages et d’envisager notre avenir professionnel (mais surtout perso en fait oui oui on a BEAUCOUP plus parlé de notre avenir personnel, je corrige).

Voilà, bonne variété française en fond sonore, douce nuit d’été et amigos= soirée très sympa.

Je voulais m’offrir depuis de nombreux mois des polos Ralph Lauren.

Sachant que l’un coute 75 euros, autrement dit un bras pour un t-shirt, je me suis dit « grouille toi ma fille avant que les soldes ne se terminent ».

J’appelle donc la Boutique à Madeleine, la vendeuse à l’accent Japonais m’informe qu’il en reste très peu et qu’en soldes ils valent 52 euros l’un.

Je m’y rends le lendemain, pleine d’espoir. La vendeuse me toise en me disant « vous ne recherchez que les polos basics ou la nouvelle collection ? » « hum hum oui tres bien essayez le mais je vous donne une collerette pour que vous ne le tachiez pas avec votre fond de teint » (note à part : je n’en avais pas, de fond de teint)…

Et oh joie ! oh surprise à la caisse 35 euros LE polo Ralph Lauren !

Maintenant que je le sais, ça va douiller à chaque période de soldes ! ***Oh Yeah*** !

Toutes les bloggueuses vantent à tout va le pâtissier Japonais à la mode dans Paris : Sadaharu Aoki.

Mon amie M. et moi avons donc décidé un matin d’aller prendre notre petit-dej là-bas.

Déjà mauvaise surprise, sur les deux boutiques, seule celle de Vaugirard fait salon de thé.

La « petite » marche nous creuse mais hélas le salon de thé n’ouvre qu’à partir de 13h !!

Bon, je veux tout de même à tous prix tester ces fameux gâteaux je commande donc à emporter.

Les éclairs au thé matcha me font peur, je l’avoue, je transige donc pour un feuilleté cheesecake au citron dégusté devant une bonne petite série avec un bon thé Lipton. Un pur délice ! Très fin, citron très bien dosé, le pied.

Pour bien commencer l’été, mes copines et moi avons enfin éprouvé le must de l’été Parisien : le pique-nique sur les berges de la Seine.

Juste en face de l’ile de la Cité, avec vue sur la cathédrale Notre Dame de Paris, un bonheur !

Récapitulatif de cette super soirée : Je suis rentrée épuisée (après 12 heures de travail) à 17h chez moi. J’y avais laissé mon amie Myrtille, qui me rendait visite en région Parisienne car elle habite Toulouse. Comme on en a l’habitude, je suis partie travailler très tôt le matin et en attendant mon retour elle a pu faire la grasse mat’, regarder plein de dvds…

A 17h, à peine le temps d’une douchette et d’un rafraichissement qu’on se dépêche de préparer le panier pique-nique : salade de riz, desserts, boisson… On est toutes contentes d’utiliser pour la première fois mes couverts en bambou spéciaux « environnement friendly ».

Mon amie Audrey arrive, avec une bouteille de rosé et un gâteau au chocolat !

Là bas, très bonne ambiance, déjà pleins de groupes étaient formés. La douceur du soir, les touristes nous photographiant, les discussions à n’en plus finir et surtout, le ciel rougeoyant derrière la cathédrale…

Et tout ça, gratuitement ! Ca vaut tous les restos.

Et vous ? Des idées de pique-nique sympa à transmettre ??

La petite ville de banlieue dans laquelle je vis depuis ma naissance multiplie au fur et à mesure des années des initiatives très appréciées par ses habitants.

Par exemple, dans ma ville il y a deux centres commerciaux, un couvert et un ouvert (partque en fonction des saisons). Nous avons donc toutes les grandes enseignes à proximité.

Récemment, un nouveau parc a été crée.

Mon petit frère me demande il y a quelques jours de l’y accompagner pour aller jouer. J’accepte.

C’est alors que je découvre un lieu ravissant, arboré, coloré, soigné. Des agents de sécurité sont postés aux entrées et sorties, des familles piquent-nique, des jeunes filles bronzent et les enfants jouent.

Je m’installe au milieu de cet Eden avec un bon livre quand d’un coup, de grands jets d’eau sont propulsés hors du sol créant des fontaines. Les enfants se mettent immédiatement en maillot et s’en vont se rafraichir, tandis que les jeunes filles s’humidifient un peu avant de retourner bronzer.

Et dire que je payais la piscine municipale 3 euros juste pour pouvoir bronzer en paix !

Quelle aubaine !

Je pense que le livre est mieux, même si je ne l’ai pas encore lu (c’est dire).

Josiane Balasko est la seule vraie actrice là-dedans.

La petite fille joue très mal, sans compter que le langage qui lui est prêté ainsi que son recul sur sa vie (vu à travers l’objectif de la caméra) sont tout à fait invraisemblables.

Le Japonais est presque tout aussi mauvais dans son rôle.

Comme le dit Beigbeder, il est toujours fascinant de voir vivre un amoureux des livres.

La mort de la fin était peut-être inutile.

Enfin, cette métaphore du hérisson parce qu’il est élégant mais se protège et pique est niaise, beaucoup trop banale et pas assez recherchée.

(Elle vaut d’ailleurs une comparaison que j’avais écrite en seconde dans un poème comparant la mère protectrice et le koala) (C’est dire ! (à nouveau oui))

Une fois en France, j’ai voulu récupérer un look à peu près « in » je suis donc retournée chez un célèbre coiffeur qui se veut à la pointe de la mode pour cheveux (est-ce que ça se dit ça ?)

Tony and Guy, pour ne pas le citer.

Il y a deux ans, ils avaient réussi une prouesse technique sur ma masse capilaire, un très beau dégardé « fashion » exactement comme je l’imaginais.

Mais alors cette fois-ci… La coiffeuse n’ayant pas voulu se fatiguer à faire un brushing mèche par mèche (qui me prend une heure à la maison) m’a tout simplement tout enlevé ! (Elle a appelé ça : « effiler pour enlever de la masse au cheveu »)

Résultat : Je n’ai plus que 3 cheveux sur le caillou !

Ce qui me donne l’occasion de me traiter de différents noms :

«Espèce d’Hugues Capet à la coiffure de Huguenot ! »

« T’as une pov’ coupe de moine ma fille »

Oui car j’ai oublié de préciser que j’ai voulu une frange.

Frange que j’ai demandée je cite « au ras des cils », bien glamour vous voyez…

Je sais bien qu’aux coiffeuses on leur demande pas d’avoir un diplôme en anatomie, mais apparemment, elle ne savait pas où se situent les cils puisqu’elle me la coupée juste au dessus des SOURCILS !!

SANS COMMENTAIRE

Une amie, juste avant que je ne m’engage pour l’aventure Américaine (1 an loin de ma terre, pour ceux qui débarquent ;-)), m’avait dit une phrase qui semblait anodine, mais qui en réalité, s’est avérée être le pilier d’une bonne installation dans un autre pays pour une longue durée :

« Le plus important, c’est de trouver son rythme »

C’est tellement vrai.

On arrive au départ, on tâtonne, on repère les lieux, puis on prend ses marques, puis on rencontre du monde, puis cet environnement nous devient familier et enfin, stade suprême : on s’est crée un rythme de vie.

Qu’est ce que j’entends par là ?

On sait que telle boutique ferme à 12h ; que si tu veux des pommes à bas prix, faut aller au marché à 13h ; que Mélanie est au Martinez de 12h à 14h, si ça nous dit d’aller lui tenir compagnie au bar ; que tous les dimanches ya aucune ambiance donc on peut se créer une soirée cinéma-popcorn avec les filles etc…

Voilà, trouver son rythme, c’est trouver sa pulsion de vie dans un autre endroit, c’est faire siens des horaires neufs, c’est se sentir enfin bien dans ce nouveau monde.

Je ne sais plus quel philosophe disait que les rites étaient des instruments de mortification… Je pense surtout que c’était un éternel vagabond pour voir la fin humaine en la répétition. Les habitudes sont nécessaires à la création d’un cocon qui portera notre sceau.

J’ai toujours aimé étudier. Je suis avide de savoir et me construire un peu plus chaque jour en apprenant constamment me nourrit. C’est essentiel à mon quotidien.

Dernièrement cependant, une lassitude s’est faite ressentir : plus envie de me bourrer le crâne avec des cours que j’oublierai d’ici quelques mois, plus envie de passer des nuits blanches sur des dissertations qui ne révolutionneront pas ma vie.

Oui, j’ai peut-être passé un palier : celui où je veux que mon travail serve. Qu’il serve concrètement. C’est un besoin d’agir sans doute.

Nous verrons si j’arriverai à satisfaire ce nouveau besoin bientôt.

Ce fut un voyage « au taquet »

Comment vous expliquer cette expression ? Peut être avec des exemples ?

Etre au taquet, c’est être efficace et à 200% tout le temps

Le matin, jogging, douche froide, petit-déj en terrasse pour récapituler sur les objectifs de la journée (quand les copines se joignent à moi et qu’on fait ça en commun c’est aussi super sympa)

Etre au taquet, c’est se préparer, être coquette, jolie, sentir bon et être bien habillée.

Etre au taquet, c’est sourire en toutes circonstances, ne pas hésiter à oser et être présente.

Etre au taquet, c’est avoir de l’énergie et du ressort dans ses pas.

Etre au taquet, c’est bosser beaucoup, envoyer des dizaines de mails, répondre immédiatement à ceux reçus. C’est passer de nombreux coups de fils et ne pas laisser le courrier à envoyer s’amonceler.

Etre au taquet, c’est lancer concrètement les projets qu’on rumine.

Photo agenda

L’un de mes systèmes d’organisation pour illustrer ces propos qui tendent vers une efficacité rapide : évidemment, dans mon agenda, je note tout ce qui doit être fait dans la journée, en pense-bête. Mais pour mieux constater l’évolution et le travail fait (quelle jouissance !), à chaque fin de journée, je note en rouge, sur le jour correspondant, mes R.J. c'est-à-dire mon « Résultat Journée ». Très pratique et motivant !